Retour à l'accueil de votre marché

Moteur de recherche

Recherchez un document, une référence, un article...

Et si vous formuliez votre recherche ? Vous pouvez aussi pour parcourir nos gammes produits.

Article Efficacité énergétique

Ce que vos réseaux d’eau vous cachent : les vraies pertes énergétiques à l’échelle d’un bâtiment

3mn

04 Septembre 2025

Partager sur

Tuyau.jpg

Sommaire

  • Le saviez-vous ?

  • Une qualité d’eau négligée, des kWh envolés : quand l’énergie fuit là où vous ne regardez pas

  • Tartre, boues, corrosion : 3 fléaux invisibles qui sabotent vos rendements

  • Sur le terrain

  • PAC, chaudières, CVC : ce que vous perdez sans le savoir

  • Ces petits signes qui trahissent un réseau inefficace

  • Réglementations : pourquoi la qualité d’eau devient un impératif énergétique

  • Focus

  • Agir à la source : comment BWT redonne toute leur efficacité à vos réseaux

  • Besoin d'un audit ou d'une intervention ?

  • Pour aller plus loin

  • FAQ spéciale efficacité énergétique : 5 questions que vos équipes devraient se poser

Recevez nos dernières offres et actualités !

Le saviez-vous ?

Une eau négligée, ce sont des kWh perdus, des équipements fragilisés, et des budgets énergétiques qui s’envolent. L’impact est invisible à l’œil nu… mais bien réel dans vos factures.

Une qualité d’eau négligée, des kWh envolés : quand l’énergie fuit là où vous ne regardez pas

Dans un bâtiment tertiaire ou collectif, la qualité de l’eau n’est pas qu’un enjeu sanitaire : elle est un facteur direct de performance énergétique. Pourtant, ce lien est souvent sous-estimé ou traité trop tardivement. Une eau mal maîtrisée compromet le bon fonctionnement des équipements, leur longévité, et surtout leur rendement. Chaque °C perdu dans un échange thermique, chaque mètre de canalisation colmatée, chaque pompe forcée à compenser une perte de charge… finit par impacter lourdement le bilan énergétique global du bâtiment.

« L’eau est un fluide vecteur d’énergie. La négliger revient à saboter sa stratégie énergétique de l’intérieur. »

Tartre, boues, corrosion : 3 fléaux invisibles qui sabotent vos rendements

Trois phénomènes altèrent fortement la qualité des réseaux d’eau : le tartre, les boues et la corrosion. Ces pathologies ne sont pas que techniques : elles sont énergivores et impactent vos budgets.

Préparez-vous ! L'hiver arrive

Sur le terrain


Désembouage d’un réseau vieillissant : une opération de sauvetage thermique


Dans un site tertiaire – 11 bâtiments, 144 appartements – fortement dégradé, deux chaudières étaient hors service et plusieurs radiateurs inopérants en raison d’une perte de débit importante causée par des dépôts massifs de boues et de corrosion.

Diagnostic :
Un réseau de 15 ans sans traitement d’eau, composé de circuits variés (radiateurs, planchers chauffants, ECS, piscine, CTA), révélait un état critique des tuyauteries et une absence totale de conditionnement.

Intervention BWT :
• Audit technique et prélèvements d’eau
• Injection de solution de nettoyage biodégradable
• Mise en place d’une station de filtration gros débit pendant la durée des travaux
• Nettoyage pulsé de 865 radiateurs et 1 000 m² de planchers chauffants

Résultat :
Un réseau assaini, des débits retrouvés et une installation prête à être conditionnée pour retrouver sa performance d’origine.

PAC, chaudières, CVC : ce que vous perdez sans le savoir

Une eau mal entretenue, c’est une efficacité énergétique qui s’érode. Selon les estimations compilées par BWT :

• Une PAC géothermique entartrée = jusqu’à 15% de perte de performance.
• Un radiateur emboué = jusqu’à 10% de perte de puissance.
• 1 mm de calcaire dans les circuits climatiques = jusqu’à 8% de surconsommation énergétique des équipements.

Et pourtant, les investissements initiaux dans la qualité d’eau sont minimes en comparaison des pertes subies chaque année en exploitation.

Ces petits signes qui trahissent un réseau inefficace

Voici quelques indices révélateurs d’un problème de qualité d’eau à impact énergétique :

• Consommation énergétique en hausse sans explication
• Diminution progressive des débits
• Température de retour trop élevée
• Boucles de chauffage déséquilibrées
• Réclamations sur le confort thermique
• Bruits anormaux dans les circuits climatiques...

« Les pertes sont souvent silencieuses. Mais leurs effets sont cumulatifs. Ce sont ces écarts de 2-3 % qui, multipliés sur un parc, font exploser vos factures. »

 

Réglementations : pourquoi la qualité d’eau devient un impératif énergétique

Même si la réglementation reste lacunaire sur certains aspects, plusieurs textes encadrent déjà la qualité de l’eau dans les réseaux techniques des bâtiments tertiaires et collectifs :

Arrêté du 30 novembre 2005 (installations thermiques) : obligation d'entretien des systèmes de chauffage et d'ECS, contrôle des performances énergétiques.

RE 2020 : encourage une gestion durable et circulaire de l'eau dans les bâtiments neufs, intégrant économies, recyclage, collecte des eaux pluviales et analyse du cycle de vie, de l'extraction à l'épuration. 

Décret BACS : impose la mise en œuvre de systèmes de régulation et de surveillance des performances énergétiques dans les bâtiments tertiaires > 290 kW.

Dispositif Éco Énergie Tertiaire (Décret tertiaire) : oblige à réduire progressivement la consommation énergétique, incluant les pertes dues à la qualité de l'eau.

Réglementations locales et guides de bonnes pratiques (Ademe, DGS, ARS) recommandent des actions préventives (traitements, équilibrage, désembouage, etc.).

Ces obligations rendent de plus en plus stratégique l'intégration d'un plan de surveillance de la qualité d'eau dans la feuille de route énergétique. 

Focus

Depuis 2023, la gestion de l’eau s’inscrit dans une politique nationale plus ambitieuse avec le Plan Eau, qui engage tous les acteurs vers une sobriété des usages, une meilleure qualité de l’eau et une valorisation des ressources dites non conventionnelles, telles que les eaux grises ou pluviales, dans le respect des exigences sanitaires et environnementales.

Agir à la source : comment BWT redonne toute leur efficacité à vos réseaux

BWT propose une approche globale pour restaurer ou préserver la performance des réseaux :

Audit de qualité d’eau et diagnostic énergétique : identification des pathologies, cartographie des circuits, modélisation des déperditions.
Traitement curatif et préventif : désembouage, détartrage, désinfection, avec PV de conformité.
Mise en service et équilibrage réalisés par nos experts : paramètres optimaux dès la première heure.
Contrat de maintenance AQA Confiance : suivi analytique, entretien régulier, anticipation des dérives

Préparez-vous ! L'hiver arrive

Pour aller plus loin

Notre livre blanc « Eau et éco-performance des bâtiments » décrypte les mécanismes de pertes énergétiques liées à l'eau, propose des retours d'expérience concrets et offre des outils pour bâtir votre stratégie de performance : 

• Fiches pratiques par typologie de bâtiment
• Témoignages terrain
• Plans de surveillance recommandés

FAQ spéciale efficacité énergétique : 5 questions que vos équipes devraient se poser


Peut-on vraiment quantifier les pertes énergétiques liées à une mauvaise qualité d’eau dans un bâtiment tertiaire ou collectif ?

Oui. Des modélisations menées par BWT dans plusieurs bâtiments montrent que l’impact peut atteindre 15% de surconsommation selon l’état des réseaux. L’énergie dépensée pour compenser une déperdition thermique ou un débit perturbé est mesurable. Les audits BWT permettent de chiffrer ces pertes, poste par poste.

Une pompe à chaleur neuve (PAC) est-elle protégée d’office contre l’entartrage ou les boues ?
Non. L’erreur fréquente est de croire qu’un matériel performant efface les défauts du réseau. Sans un traitement d’eau adéquat (adoucissement, désembouage, filtration), la PAC est vulnérable dès sa mise en service, surtout si elle est couplée à un réseau existant.

Quels sont les leviers concrets pour intégrer la qualité d’eau dans ma stratégie énergétique ?
• Inclure un audit réseau d’eau dans chaque plan pluriannuel d’investissement.
• Systématiser le nettoyage chimique lors d’une rénovation.
• Exiger des PV de mise en service hydrauliques.
• Évaluer la performance réelle des boucles (températures, débit, pression) tous les 6 à 12 mois.

Pourquoi certains réseaux « récidivent » après un nettoyage ?
Souvent à cause d’un déséquilibrage hydraulique, d’un traitement inadapté ou d’un entretien non programmé. Le contrat AQA Confiance proposé par BWT inclut justement un suivi analytique et technique dans la durée pour éviter ces effets “rebond”.

Quel intérêt de travailler avec un spécialiste eau plutôt qu’un exploitant généraliste ?
L’exploitant multitechnique gère un parc, pas un fluide. L’expertise BWT se concentre exclusivement sur l’eau et ses impacts, avec des outils de mesure, des produits, des méthodes et des retours d’expérience spécifiques. Cela permet des diagnostics plus précis, des plans d’action adaptés, et surtout des résultats documentés.

Panier

Votre panier est vide.